La présidence des États-Unis de Franklin D. Roosevelt à George W. Bush
À une époque où la présidentialisation du régime fait débat dans de nombreuses démocraties occidentales, cet ouvrage collectif propose un regard sur l’expansion du pouvoir exécutif aux États-Unis depuis l’entre-deux guerres jusqu’à nos jours. Depuis Franklin D. Roosevelt, la Maison Blanche n’a jamais cessé ses tentatives de dominer les autres composantes du gouvernement, qu’il s’agisse de la Cour suprême – pourtant réputée indépendante – ou du Congrès. Avec ce dernier, les tensions n’ont jamais été aussi vives que dans les périodes critiques, sur le plan national ou international, et lors des « cohabitations » où un président s’opposait à un Congrès aux mains du parti adverse. L’exécutif américain en quête de primauté ne manque pas de moyens de pression, directs et indirects, pour faire prévaloir ses vues : du système électoral aux « executive orders » en passant par toute la panoplie des messages médiatiques et des artifices oratoires, le président américain contemporain est un chef d’État rarement contesté, malgré les tentatives de destitution auxquelles certains d’entre eux ont été confrontés.